La semaine dernière j'ai participé à la mission virtuelle de recrutement de Nurun Québec. Malgré qu'il s'agissait d'une mission virtuelle, (c'est-à-dire, par Skype) on a dû voyager à Curitiba, parce que l'événement s'est passé dans un hôtel de cette ville-là.
Il n'y avait pas beaucoup de monde parce que nous avions tous été selectionnés avant. Tout le monde devait avoir au minimum un niveau intermédiaire en français parlé et écrit, et en plus, on devait démontrer par un test qu'on répondait aux exigences techniques du poste. Alors, nous avons bien été filtrés.
Il y avait beaucoup de gens des autres états, pas seulement du Paraná, état où se situe la ville de Curitiba. Moi, j'y suis allé en provenance de l'état de São Paulo. Il y avait une fille de São Paulo, mais nous n'avons pas jasé et il y avait aussi des gens de la Bahia et quelques candidats du Paraná.
J'ai connu Ricardo, de la Bahia, qui était un gars très gentil et qui avait une histoire très intéressante. Du Parana, j'ai connu une fille et un gars. Je n'ai pas pu parler beaucoup avec elle, et lui, je lui ai parlé très peu, puisqu'il ne semblait pas très communicatif.
Premièrement, nous avons fait un entretien virtuel avec Nadia Côte (RH) et Charles Soares, un portugais qui vit au Canada depuis ses 14 ans. Tous les deux me semblaient des personnes très gentilles. L'accent de Charles était un peu difficile à comprendre, mais je pense que l'entretien s'est bien déroulé.
Après, on a realisé un examen de français (avec rédaction) et un examen technique. Ils n'étaient pas difficiles, mais longs.
Maintenant, j'attends la réponse de l'entreprise. À mon avis, j'ai fait un bon entretien et j'ai réussi les examens, mais on ne sait jamais. J'espère qu'ils m'ont aimé et qu'ils vont m'appeler. Je veux beaucoup vivre au Canada. C'est ma chance. Je l'aurai!
J'écoute une chanson qui a tout à voir avec la situation. C'est "Me Chama" (Appelle-moi), du chanteur brésilien Lobão.